Guide du Couple

Quelques pistes à tester...

Les pistes proposées ci-dessous sont tirées, pour la plupart, des ouvrages figurant sous la rubrique Livres.

Actuel :

Du temps à deux :

Trouver du temps pour le couple n’est pas toujours facile au milieu des sollicitations et des obligations de la vie familiale, sociale et professionnelle. Pourtant les moments à deux sont importants pour la complicité du couple et pour son évolution. Il vaut la peine de se préoccuper à deux de ces moments et de les planifier ensemble.
Une idée : pour constituer un agenda du couple, faites chacun une liste des activités ou sorties qui vous plaisent. Mettez-vous d’accord sur une ou deux et réservez une plage régulière pour cela dans vos agendas. L’organisation et la régularité peuvent sembler contraignantes, mais elles permettent de trouver le temps.

Parlons sexualité…

C’est l’un des piliers de la relation amoureuse. Si chaque couple trouve au fil de la vie commune son propre langage et sa propre manière de vivre la sexualité, il y a parfois des périodes de la vie de couple où il est nécessaire de se réaccorder : après un accouchement, durant une maladie, lorsque l’un ressent moins de désir… Pouvoir alors parler librement et dans la confiance de son ressenti, de ses souhaits ou de ses peurs est indispensable. Face à certaines difficultés physiques ou psychologiques, il est important de ne pas trop attendre pour demander l’aide d’un.e spécialiste : thérapeute de couple ou sexologue.

Parlons argent…

L’argent n’est pas neutre dans la relation et il fait souvent l’objet de conflits dans le couple. L’argent permet l’échange, mais il est aussi le lieu des rapports de pouvoir. Parler argent est absolument indispensable dans le couple, même si c’est un sujet qui fâche. Trouver un mode de gestion qui respecte à la fois les besoins du couple et les besoins de chacun favorisera l’équilibre de la relation. Nous avons chacun un rapport personnel et intime à l’argent, façonné dès l’enfance dans nos familles d’origine. La gestion commune des ressources financières implique négociations et compromis. Comprendre la relation et les représentations de chacun face à l’argent facilite ce travail de négociation. Là encore, l’aide d’un thérapeute de couple peut être utile !

Les « ennemis du couple »

Petit mémo des travers à éviter afin de préserver la vie de couple en particulier après la naissance d’un enfant :

  •  « Les pantoufles » : c’est à dire négliger le plaisir et l’enrichissement des sorties à deux ou avec des amis.
  •  « Le laisser aller » : ce n’est pas parce que l’on se connaît depuis des années qu’il faut se laisser aller. Un grain de séduction contribue à alimenter l’estime et l’attirance mutuelle
  •  « L’inattention » : pour que la relation reste satisfaisante pour chacun des partenaires, l’attention à l’autre est indispensable. Elle peut se manifester par des petits gestes ou par des moments, même brefs, pour  se demander « Comment vas-tu ? »
  •  « L’abstinence » : la vie sexuelle est importante pour le couple. Réservez-vous des temps d’intimité, garder de la fantaisie et de l’imagination. Suite à un accouchement, il est normal qu’il y ait une période plus ou moins longue avant la reprise des relations sexuelles. Si cette période devait se prolonger, il est important de prendre cela au sérieux et de consulter un gynécologue, un sexologue ou un thérapeute de couple.
  •  « Les beaux-parents » : en particulier après la naissance d’un enfant, il est important de s’accorder sur la juste distance à entretenir avec eux.
  •  « Le silence » : le manque de dialogue est évidemment un grand ennemi du couple. Mieux vaut parler régulièrement de ce qui fâche plutôt que d’accumuler les frustrations.

Gérer un conflit, quelques attitudes productives

  • Admettre que l’autre soit différent. Sa réalité et sa vision des choses dépend de son caractère, de ses besoins, de son éducation, de son histoire…
  • Tenir compte de la réalité de chacun. Cela exige des concessions et de la créativité.
  • A chacun d’imaginer et de proposer des solutions qui lui conviennent, avec les avantages et les inconvénients.
  • A chacun d’écouter l’autre dans le calme, en cherchant à comprendre ce qu’il dit et ce qu’il ressent. Répéter ce que l’autre a dit pour s’assurer que l’on a bien compris peut aider.

Eviter que les disputes tournent mal

  • Ne pas se disputer en présence de tiers, en particulier des enfants
  • Convenir d’une parole ou d’un geste que l’un ou l’autre pourra utiliser pour mettre fin à un échange où la colère prend le dessus. Pour que cela fonctionne, il est nécessaire de convenir plus tard d’un rendez-vous pour reparler de ce qui fâche.
  • Lorsque les disputes devant les enfants deviennent fréquentes, le recours à un  conseiller conjugal ou à un thérapeute de couple est particulièrement aidant.

Les règles de base pour parler de ce qui fâche

  • Convenir d’un lieu et d’un moment propice pour régler le conflit. Si possible éviter les discussions tardives…
  • S’accorder un temps défini. Au delà de 30’ sur une même question, les discussions deviennent contre-productives.
  • N’aborder qu’une seule question à la fois.
  • Favoriser un climat courtois : réprimer les réactions instinctives de défense ou d’attaque. Si la discussion prend la forme d’une escalade dans les reproches et les accusations, il est préférable de la remettre à un autre moment.
  • Lorsqu’il n’est plus possible de respecter ces règles, le recours à un  conseiller conjugal ou à un thérapeute de couple est particulièrement aidant.

L’ « OSBD »

  • offre une forme de communication non violente qui est très utile pour s’expliquer et gérer les disputes. Elle consiste à identifier son ressenti et à l’exprimer, en 4 temps :

                                        Observer objectivement les faits
        Exprimer des         Sentiments
        Exprimer des         Besoins
        Formuler une         Demande claire et précise

  • Un exemple : Votre conjoint rentre régulièrement plus tard que prévu, sans vous avertir, ce qui a l’art de vous énerver. Au lieu de l’attaquer et de l’accuser, vous pourriez dire : Ce soir, comme plusieurs fois ces derniers temps, tu rentres plus tard que prévu et j’ai du faire patienter les enfants pour le repas. Je me suis sentie lâchée dans la gestion de la fin de la journée. J’ai besoin de soutien  lorsque je suis fatiguée et que les enfants sont excités. Peux-tu essayer de rentrer à l’heure convenue ou m’avertir si tu n’y arrives pas ?

Cela peut paraître artificiel, mais cela permet de pacifier la discussion en évitant les accusations réciproques.

Parentalité :

Préserver les enfants lors d’une séparation

Pour les adultes, la séparation ou le divorce sont des moments douloureux où les émotions tendent à prendre le dessus. Pour l’enfant, c’est aussi une crise qui fait basculer son monde familier.

Les parents peuvent aider leurs enfants à traverser une telle crise.
Voici quelques attitudes qui aident …

  • Informez vos enfants ensemble de ce qui se passe entre vous, de vos intentions de séparation ou de divorce. Réfléchissez à ce que vous voulez dire, préparez-vous à répondre à leurs questions simplement et concrètement.
  • Permettez leur de vous poser toutes les questions qu’ils souhaitent.
  • Répétez à chacun de vos enfants qu’ils ne sont pas responsables de votre séparation. « Cela n’a rien à faire avec toi ! C’est une histoire entre ton père-ta mère et moi »
  • Donnez du temps et de l’attention à vos enfants.
  • Ne pensez pas que tout va bien pour vos enfants s’ils ne manifestent pas de douleur. Soyez attentifs s’ils se retirent ou s’isolent durablement.
  •  Prenez le temps d’entendre leurs questions et encouragez-les à en poser.
  • Permettez leur de montrer leurs émotions.
  • Encouragez les à parler avec d’autres si la dialogue est difficile avec vous.
  • Ne faites pas de promesses que vous ne pourrez pas tenir et respectez les engagements que vous prenez envers eux : rendez-vous, activités communes…
  • Donnez de la sécurité à vos enfants :
  • Invitez-les à garder le contact avec toutes les personnes de la parenté avec lesquelles ils avaient contact jusque-là.
  • Informez-les de ce que sera leur vie à l’avenir et dans la mesure du possible prenez en compte leurs désirs.
  • Encouragez le soutien mutuel : « Nous sommes tous dans une situation difficile…comment pouvons-nous nous aider les uns les autres ? »
  • Soutenez vos enfants lors de nouvelles activités en dehors de la famille
  • Mettez à leur disposition des livres qui parlent de séparation ou de divorce.

Et quelques attitudes qui n’aident pas…

  • Lorsque les parents amènent les enfants à prendre position contre le conjoint ou à écouter quelque chose de mal sur lui.
  • Lorsqu’ils en font les intermédiaires obligés de leur communication
  •  Lorsqu’ils tiennent leurs enfants pour responsables de la séparation
  • Lorsqu’ils ignorent leurs questions ou  leurs émotions

Prendre soin de vos enfants, c’est aussi prendre soin de vous. Demandez du soutien à vos proches ou à vos amis. Cherchez de l’aide auprès de professionnels si cela est nécessaire.

La fondation A’strame accompagne les familles et les enfants touchés par une séparation parentale.

Télécharger la brochure  « Rester parent après une séparation »

Livres:

  • Neuburger, R., « On arrête ? on continue ? », Faire son bilan de couple
  • Leleu G., Le traité du plaisir
  • Ellen Weigand, Bianchi-Demicheli Francesco, Ma sexualité (femme)
  • Ellen Weigand, Bianchi-Demicheli Francesco, Ma sexualité (homme)
  • Prieur, B. et Guillou, S., L’argent dans le couple
  • Savoy, J-Y., Couple et aventure, le couple et l’arrivée de l’enfant
  • Couple et arrivée de l’enfant, Cahier Profa no 2,
  • D.W. Winnicott, L’enfant et sa famille, Payot 2002
  • Jeammet Philippe, Lettre aux parents d’aujourd’hui, Bayard 2010
  • Nanchen, M., Ce qui fait grandir l’enfant
  • Brunet Christine, Nadia Benlakhel, « C’est pas bientôt fini ce caprice ? »
  • Cloutier, R., Filion, L., Timmermans, H., Les parents se séparent, mieux vivre la crise et aider son enfant, CHU Sainte-Justine, 2012
  • Saint-Jacques, M-C., Parent C., La famille recomposée : une famille sur un air différent, CHU Sainte-Justine, 2002
  • Audibert Catherine, Le complexe de la marâtre, être belle-mère dans une famille recomposée, Payot 2007
  • Dahan, J. et Lamy, A., Un seul parent à la maison

Articles :

Médias :

Liens utiles :

En Suisse Romande :

www.santépPsy.ch : pour des articles, conseils et liens vers des associations de soutien en lien avec la santé mentale
www.guidesocial.ch : pour des informations sociales
www.lafamily.ch : pour des informations en lien avec la famille
www.violencequefaire.ch : pour les victimes, auteurs et témoins de violence conjugale
www.telme.ch : soutien psychologique pour les jeunes et les parents
www.afmr.ch : association des familles monoparentales et recomposées

www.astrame.ch : pour un accompagnement des enfants et des familles lors d’un deuil ou d’une séparation

www.consultationconjugale.ch : pour des informations sur la FRTSCC-Couple+

www.profa.ch : pour des informations sur les services de Profa (sexualité, maternité, couple, violence)

www.problemedecouple.ch : Programme cantonal d’aide et de conseils pour les couples

Le club des affreuses : groupe de parole entre belles-mères

Pour la médiation :

 Espace médiation: Monique Joillet

Association vaudoise de médiation familiale

Dans la région :

www.réseau-sante-haut-Leman.ch
www.centre-sages-femmes.ch : pour se préparer à l’arrivée d’un enfant

Pour les parents :

Yapaka : site d’information pour les parents

En anglais:

Relate

 

Physalis mouillé

En tant que thérapeute de couple formée aux entretiens familiaux, je propose aussi des consultations pour

Tarifs :

  • 150.- par consultation (1h) payable comptant en fin de séance par virement bancaire (code QR) ou cash. TWINT est possible.
  • Les conditions d’annulation sont présentées lors de la première séance.